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PEINTRE

Hastaire (Claude Hilaire)    © Ouest France

 

« Il nous appartient d’abord de regarder cette œuvre raffinée, d’y pénétrer comme dans un espace aussi clair que secret, aussi accueillant que déroutant, un espace qu’il ne s’agit pas de conquérir mais d’autoriser à vous conquérir ». Stéphane Hessel 


Hastaire est né à Paris en 1946. Peintre, essayiste, poète et photographe il compte plusieurs centaines d'expositions personnelles et collectives en différents espaces (galeries, musées, centres d'art contemporain) en Europe, U.S.A., Canada, Japon ou en Corée : Palais de Tokyo, FEMIS (Paris), Musée Goya (Castres),

Musée Rimbaud/ Musée de l'Ardenne, Musée d'Art contemporain de Dunkerque, Paris-Séoul, France / Japon, La Galerie (Oslo), L'Embarcadère (Montceau), (Galerie Meyer Le Bihan Paris, 2004, 2006, 2009) Transgressions Renoma (Paris, 2006) Shanghai (Pavillon français, rétrospective 2010) Son œuvre est présente ou a été présentée dans la plupart des foires .d'art internationales : Saga-Fiac , Fiac (Paris), Art-Paris, Art jonction (Nice), Linéart (Gand, Belgique), St'art (Strasbourg), Artuel (Beyrouth), Istanbul art fair, Stockholm art fair …

De son vrai nom, Claude Hilaire (il est le fils du peintre Camille Hilaire 1916-2004) adoptera le pseudonyme de "Hastaire" à l'âge de 16 ans. A la fin des années 70 il part vivre à New York (1976), et décide d'arrêter le métier de lithographe. Il choisit alors de ne s'adonner qu'à la peinture. Hastaire expose beaucoup, mais sans grand succès autre que celui de la Critique qui se montre très élogieuse ( René Micha, Pierre Mazars, Jean-Louis Ferrier...) Les succès attendront le milieu des années 80 pour apporter quelque répit à l'artiste. Hostile aux postes, aux honneurs, le peintre refusera d'être nommé professeur , ou d'accepter, selon ses termes "toute breloque non accompagnée d'un chèque". Très tôt inspiré par Fautrier- il entretiendra longtemps une relation amicale avec l'épouse de celui-ci-, Hastaire est en quête d'"informel", de matière, plus largement d'abstraction. Mais l'exposition Francis Bacon au Grand Palais à Paris (1972) aura une influence décisive sur le peintre (il rencontrera à deux reprises le grand artiste anglais). Ce rapport nouveau, violent, à la "figure" lui fait comprendre l'impasse que représente pour lui l'abstraction. Graham Sutherland était l'un des tous premiers peintres à l'avoir vivement encouragé lors d'une exposition collective à Menton. Dans ce moment il sait sa voie, et petit à petit se dégagera de l'influence de ces deux grands peintres. A ce propos il avouera les nombreuses influences- et préférences- qui ne se discernent pas aisément dans son oeuvre: Ucello, Titien, Vélasquez, Goya, Manet, Picasso, Chagall, Dufy, Tapies, Rebeyrolle, Bacon, Matta, Sutherland, Motherwell, Rauschenberg...

 

Lauréat du XVIIIe Prix Internationnal de Monte Carlo en 1994, Hastaire a réalisé plusieurs centaines de lithographies, des expositions de ses photographies ont été organisées dans différentes galeries (L'oubli atlantique, Le Viet-Nâm retrouvé...), il a également imaginé du mobilier : Arromanches, sélectionné par le New-York Times avec Puci de Rossi et Eleen Grey (1987). Plus récemment, entre autres, les Crapauds Picabia ont rencontré un grand succès.

Il est cofondateur avec son ami le peintre Alain Kleinmann du Groupe Internationnal Mémoires, reconnu comme le dernier "Groupe" d'importance du XXe siècle* (1999-2004), composé des artistes Martin Vaughn-James, Yuri Kuper, Boris Zaborov -  Lydie Arikx, l'artiste Belge Didier Mahieu et l'Américaine Mary Curtis Ratcliff rejoignant le Groupe lors de certaines expositions.

* Almanart - almanach didactique de l'art contemporain.

 

Retrouvez la biographie intégrale d'Hastaire, ses expositions et ses oeuvres sur www.hastaire.com

Hastaire, magicien qui ose

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